Scutellaire du Baïkal
Sommaire
- Scutellaire du Baïkal
- Composition
- Les bienfaits de la Scutellaire du Baïkal
- Scutellaire du Baïkal et maladie de Lyme
- Ma sélection
- Précaution d’emploi
Scutellaire du Baïkal
La Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baicalensis) est une plante vivace, originaire des régions/steppes arides de l’Asie. A l’instar de la Rodhiola, la Scutellaire possède également une capacité étonnante à s’adapter et surtout à résister à des conditions climatiques extrêmes. C’est d’ailleurs cette exposition à des conditions de stress qui lui confère de puissantes molécules aux vertus médicinales affirmées. Dans la médecine traditionnelle chinoise on l’utilise depuis plus de 2000 ans sous forme de racine nommée (huáng qín) pour son effet apaisant et régulateur sur l’organisme (troubles digestifs, respiratoires, foie..). Ce n’est que plus récemment que la Scutellaire est étudiée en médecine moderne, ou elle démontre tout son intérêt dans les maux de notre époque: cancers, virus, maladies inflammatoires et dégénératives... Il est donc tout à fait logique de retrouver cette plante dans le protocole Buhner (Chinese Skullcap en Anglais) pour le traitement naturel de la maladie de Lyme et ses co-infections. Ce n’est bien évidement pas tout, la Scutellaire possède de nombreux autres atouts que l’on va étudier en détail !
Composition

La Scutellaire est une espèce de plantes à fleurs violacées de la famille des Lamiacées et du genre des Scutellaires. Sa composition est très intéressante avec des principes actifs qui se concentrent principalement dans les racines. La racine de la Scutellaire fait partie des plantes emblématiques de la pharmacopée traditionnelle chinoise pour ses propriétés antivirales et antioxydantes et sa forte teneur en Bioflavonoïdes dont les deux stars sont la baïcaline et la baïcaléine.
Voici les principaux principes actifs et constituants de la Scutellaire :
- Flavonoïdes : baïcaline, baïcaléine, wogonine, chrysine, la scutellaréine, oroxyline A
- Polysaccharides, phényléthyles
- Alcaloïdes, acides organiques, acides aminés
- Stérols
- Acide benzoïque
- Mélatonine
- …
Les bienfaits de la Scutellaire du Baïkal
Cette synergie de principes actifs confère à la Scutellaire ses nombreux bienfaits et sa notamment polyvalence dans un cadre thérapeutique. Aussi il est tout à fait logique de voir un panel très large de vertus nutraceutiques attribuées à cette plante.
La plupart des recherches et études récentes sur la Scutellaire se concentrent sur ses polyphénols et plus particulièrement sur 3 d’entres eux : la baïcaline, la baïcaléine et la wogonine. Leur action conjointe à une action anti-inflammatoire significative en inhibant l’expression des cytokines pro-inflammatoire, en régulant la réponse inflammatoire et en réduisant le stress oxydatif. L’efficacité de cette réduction des marqueurs inflammatoires fonctionnent également dans le cadre d’allergies (diminution de la libération d’histamine dans les mastocytes), d’arthrite, d’arthrose et autres maux liés à l’inflammation chronique dans l’organisme.
Le champ d’action de la Scutellaire ne s’arrête bien évidement pas là ! La plante est reconnu pour ses propriétés neurologiques, anxiolytiques ou encore son rôle de modulateur du système immunitaire. La liste est longue mais voici les principales fonctions de la Scutellaire :
- Anti-inflammatoire
- Neuroprotecteur
- Maladie de Lyme (activité contre Borrelia burgdorferi)
- Anticancéreux
- Anti allérgique
- Anti-bactérien
- Immunomodulateur
- Hépatoprotecteur
- Antalgique
- Antioxydant
- Antiviral
- ….
Scutellaire du Baïkal et maladie de Lyme
Comme l’indique Stephen Harrod Buhner, notre ethnobotaniste préféré, dans son livre « Healing Lyme » : « Chinese Skullcap root is an extremely useful herb for the entire Lyme-group of stealth pathogens. » En d’autres termes et en français, la racine de Scutellaire chinoise est une plante extrêmement utile pour l’ensemble du groupe de pathogènes de la maladie de Lyme. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai souhaité parler de cette plante particulièrement utile et efficace dans le cadre de la maladie de Lyme. Elle présente des atouts à de nombreux niveaux dans la mesure ou elle s’attaque à des problématiques qui s’entrecroisent que ce soit pour Lyme ou ses co-infections. Ce qui permet de faire d’une pierre plusieurs coups.
Nous l’avons vu plus haute, elle a une action anti-inflammatoire avec cette capacité à faire baisser l’orage cytokinique dans l’organisme et diminuer la douleurs dans les articulations. Et on sait l’importance que cela revêt. En parallèle, elle est fortement antivirale et antibactérienne au point d’être plus efficace que certains antibiotiques comme la doxycycline et la céfuroxime pour éradiquer Borrelia burgdorferi (maladie de Lyme). Elle a également montré son efficacité (associée au binôme pénicilline/amoxicilline) contre des souches résistantes de staphylocoques dorées.
Dans son livre, Buhner l’utilise notamment pour remoduler les cytokines et pour lutter contre les Chlamydia en inhibant la réplication de la bactérie. Selon lui, la Scutellaire inhibe spécifiquement l’inflammation initiée par les Chlamydia et l’utilise ainsi dans son protocole. Plus généralement, la scutellaire fait partie de ces plantes qui modulent la production de cytokines et réduisent la sévérité de l’infection, protègent les cellules et les organes en inhibant la prolifération des bactéries. Ma préférée aux cotés de la sauge rouge (Salvia miltiorrhiza) que j’ai pris tout au long de mon parcours.
La scutellaire présente aussi l’intérêt d’avoir un effet tranquillisant, sédatif et équilibrant du système nerveux ce qui est particulièrement utile pour gérer ses angoisses, son sommeil voire même l’instabilité émotionnelle. Tout cela sans effets secondaires… A méditer en comparaison aux nombreux médicaments chimiques présentant une panoplie d’effets secondaires ! Comme dirait l’autre, ça se tente!
Côté énergie, la plante participe à la protection des mitochondries (nos centrales énergétiques) via la puissance antioxydante des polyphénols naturels contenu dans ses racines. La baïcaline et la baïcaléine ont la particularité d’atténuer les dégâts causés par le stress oxydatif sur les mitochondries. Ce qui forcément aura un impact sur la fatigue ou plutôt, devrais-je dire, sur le regain d’énergie. A bon entendeur.
Ma sélection
La scutellaire du Baïkal est une plante que j’ai pris sur une longue période dans le cadre du protocole Buhner. L’idée était de faire baisser la charge inflammatoire et remoduler les cytokines tout en affamant les borrélies ( et autres co-infections) pour les empêcher de se développer dans le corps. C’est une plante àl’action douce que j’ai toujours particulièrement bien tolérée sans ressentir d’effets secondaires. J’estime que son rôle au côté de la Sauge Rouge (Salvia miltiorrhiza) est primordial dans tout Protocole visant à traiter Lyme !
Pour ma part, tout au long de mon traitement j’ai pris la Scutellaire en teinture mère (1:1) sans alcool de chez LymeHerbs. Elle existe également en version avec alcool si vous tolérez. Autrement il y’a aussi la version en gélules de Dynveo, hautement concentrée en Baïcaline. Quoiqu’il en soit les 2 sont de très bonnes qualités !
Précaution d’emploi
Forcément et comme pour tout traitement, l’utilisation chez l’enfant, la femme enceinte et allaitante n’est pas recommandée. Autrement la Scutellaire ne présente pas d’effets secondaires particuliers, d’où son intérêt. Bien évidement parler en avec votre thérapeute pour faire le point sur votre traitement et les éventuelles interactions avec d’autres médicaments.
Portez vous bien,

Moi, c’est Greg le mec qui a créé SociaLyme. Je partage avec vous mon expérience de malade à travers des articles et des conseils sur les maladies chroniques et la santé au naturel. Mon objectif ? Tout simplement vous offrir des pistes pour mieux vivre la maladie au quotidien.