Parcours de Jean Christophe SIHO

Interview Jean-Christophe – SIHO


Homère disait : « Ceux qui se ressemblent s’assemblent  » et il doit y avoir quelque chose de vrai dans cette citation. Il y a peu, j’ai été mis en relation (par Cécile, une malade de Lyme) avec Jean-Christophe de chez SIHO dont elle me disait le plus grand bien. Nous avons ainsi pris le temps de nous appeler, et je ne regrette pas du tout cette rencontre !!! J’ai eu le plaisir d’échanger avec une belle personne qui comprend très bien la situation des malades chroniques. Et pour cause, il a lui même une histoire personnelle avec la maladie tout à fait incroyable à nous raconter.

Son témoignage mérite clairement qu’on s’y attarde pour avoir un peu plus de détails sur son expérience.

Bonne lecture 🙂


Pourrais-tu te présenter brièvement aux lecteurs, Jean-Christophe ?


Ayant grandi près d’Aix-en-Provence, je vis depuis quelques années une vie épanouie près de Saint Malo. Passionné par le développement personnel et la gastronomie, j’ai créé ma société de thés et d’épices en 2017 puis Siho en 2020, suite au rétablissement spectaculaire de ma santé.

A l’aube de mes quarante ans, je suis accompagné de la plus belle des manières qui soit par ma femme et mon jeune fils. Leur amour me donne des ailes. Des ailes qui me permettent de proposer à de plus en plus de personnes soucieuses d’éthique et d’efficacité des compléments alimentaires de très haute qualité.    

Mais tout n’a pas toujours été rose.

En 2015, je vis ma vie de rêve : très sportif et en pleine santé, j’ai également une vie sociale épanouissante ainsi qu’un job que j’aime et qui me le rend bien.

Je pars alors en expatriation alors en Côte d’Ivoire et c’est là que les déboires commencent. Je mange dans un petit restaurant de rue un APF, un plat local à base de poisson fumé. « Erreur on ne peut plus funeste » comme le chante Brassens. Le lendemain, j’ai une classique turista. Sauf qu’elle reste bien accrochée. Et c’est là que les vrais ennuis commencent : on me prescrit un antibiotique à large spectre. Et plus exactement du Ciflox (famille des fluoroquinolones). Si je suis si précis, c’est parce que cet antibiotique n’est pas anodin. Il existe des sites d’information ainsi que deux études sur ses dangers potentiels.

Si Ciflox est prescrit pour quelques semaines au maximum, j’en ai pris personnellement… six mois. En six mois, le bilan est sévère : je ne digère presque plus rien, je ressens une immense fatigue et une incapacité à me concentrer.

Je décide alors de rentrer en France, confiant pour la suite.


Quel a été ton parcours en tant que malade ?


Je suis très rapidement pris en charge à l’Hôpital Européen de Marseille. On me demande quels antibio j’ai pris et pendant combien de temps. Le professeur blanchit. Et ce sera le cas pour beaucoup d’autres.

Je passe par les examens classiques : endo et coloscopie. Résultat : tout va bien. Je consulte alors à l’hôpital Nord puis l’Hôpital des Armées (où je suis reçu par un médecin très investit et ça ça fait du bien dans un monde où on peut se sentir parfois comme un numéro). Las, personne ne trouve quoi que ce soit.

Je commence alors à faire mes recherches, pars en Suisse et rencontre une merveilleuse personne qui me fait découvrir la médecine holistique. Pour la première fois (et ça peut sembler bête), je réalise que le corps est un tout. Une excellente hygiène de vie est primordiale et les thérapies se doivent d’être complémentaires. Si une molécule ou un complément alimentaire peuvent être d’une grande efficacité, d’autres piliers sont indispensables : le mouvement, la respiration, la nutrition. Entre autres.

Une discipline me fascine tout particulièrement : la micronutrition. Elle met en lumière les équilibres nécessaires entre les différents micronutriments dont le corps a besoin. Elle pousse les analyses beaucoup plus loin que celles, basiques, que l’on est habitué à faire chez le médecin.

Y voyant une porte de salut, je me prends de passion pour cette science ainsi que pour les médecines traditionnelles, l’ayurveda en premier lieu.

En parallèle de ça, je continue mes rendez-vous dans divers services et hôpitaux, allant même jusqu’au service des maladies rares de Necker. On m’y diagnostique un syndrome d’activation mastocytaire (SAMA ou Mcas en anglais) mais pas de maladie. Donc rien à faire.


Comment as-tu fait pour te soigner ?


Devant l’impasse thérapeutique à laquelle je suis confronté, je redouble d’efforts pour comprendre comment le corps fonctionne de manière globale (car je n’ai pas UN problème, j’en ai des dizaines). A force de pugnacité, liée à une envie forcenée d’avoir de nouveau une vie sociale, je commence à comprendre certains mécanismes physiologiques. Et puis un jour, Eurêka ! je comprends que si je mets en place telle façon de vivre couplée à quelques compléments bien choisis, je pourrais m’en sortir.  

J’avais vu juste : en six mois, je passerai d’une vie très (très) compliquée à un quotidien ensoleillé. La reine des neiges, enfin… le roi, c’est moi : libéré, délivré, les étoiles me tendent les bras (rires).       

Les obstacles ont été nombreux.

En tout premier lieu, l’impasse médicale dans laquelle j’étais. Les examens effectués dans les hôpitaux revenaient tous corrects. Non seulement ma santé n’allait pas mieux mais ça me plongeait également dans une profonde tristesse : si les médecins ne pouvaient rien pour moi, allais-je devoir vivre toute ma vie cette demi-vie ? Heureusement, famille et amis ont été présents pour me soutenir tout au long de cette quête. Si j’en suis ici aujourd’hui, c’est en partie grâce à eux.

Le deuxième obstacle, encore plus pernicieux, a été la conséquence du premier : j’ai commencé à chercher par moi-même comment me guérir, au départ sans rien y connaître, et je suis souvent tombé de haut. En effet, mon problème principal étant alors celui de ne plus rien digérer, je suis rentré dans un cycle de régimes contraignants. Anti-candida, GAPS, sans Fodmaps, cétogène… plus j’enlevai d’aliments, moindres étaient mes maux de ventre mais également moindre était mon énergie. Je voudrais profiter de ce témoignage pour mettre en garde les personnes tentées par ce genre de régimes : si vous les suivez, soyez accompagnés de très près par une personne compétente ! Il existe vraiment un danger à commencer seul.

Un autre obstacle a été celui du « temps long ». Dans la médecine occidentale classique, on est habitué à ce que les choses aillent vite. Or, dans le cas d’un problème de santé tel que le mien ou avec des maladies touchant en profondeur le système immunitaire, il faut souvent plusieurs mois avant de voir des résultats. Il faut donc une vraie force de caractère pour continuer car les chausse-trappes sont nombreux.

Il y a aussi les professionnels de santé incompétents, le fait de devoir prendre sa santé en main alors que jusqu’à présent on l’a toujours remis dans les mains des autres, voir la vie des autres avancer alors qu’on a l’impression de stagner…

Heureusement, tout n’est pas négatif, loin de là. Il y a des progrès et des victoires, de superbes rencontres, de l’humanité. C’est tout cela qui m’a permis de ne jamais abandonner et d’y croire jusqu’au bout.


Est-ce que tu as dû changer tes habitudes de vie ?  


Clairement, oui. Et pour mon plus grand bénéfice. Je pense que sinon je serais allé droit dans le mur ! Et ces habitudes sont également très utiles à ma famille, qui en a adopté certaines. Et ma femme… toutes !

  • Alimentation : ça a été le plus grand changement. Beaucoup de fibres, des oméga 3 en quantité, des acides gras de qualité. Très peu de sucre (même si j’en consomme quand même, je me rends compte que je suis très en-dessous de mon entourage). J’applique autant que possible les principes de la chrono-nutrition. Et je suis devenu fan du bouillon, comme toi (rires)
  • Exercice : pendant 5 ans je n’ai pas pu faire de sport, alors que j’étais un grand sportif jusque-là. Enorme coup dur. Ayant développé un syndrome d’activation mastocytaire (SAMA), il m’est impossible de pratiquer des sports explosifs (musculation, Crossfit…) mais je compense comme je peux avec des sports de fonds (vélo, randonnée) ou toniques type ping-pong.
  • Méditation : j’ai toujours pratiqué, même avant mes problèmes. J’ai ajouté une pratique merveilleuse et très peu chronophage : la cohérence cardiaque.   

Comment te sens-tu aujourd’hui ?


Par rapport à la période sombre, je suis incroyablement mieux. J’ai une vie que je qualifie de normale, même si je dois rester vigilant sur certains points et que certains aliments ont encore du mal à passer. Mais c’est vraiment le jour et la nuit. J’ai retrouvé une vie sociale riche (alors qu’elle était devenue inexistante par la force des choses), de l’énergie à revendre et plus aucune douleur.  


A quel point cette expérience a-t-elle transformé ta vie ?


Même quand ça allait mal, TRES mal, je me disais toujours qu’il y avait un sens à ce que je vivais (ce qui s’appelle, je ne le savais pas encore, la logothérapie). Cette expérience m’a fait réaliser que
– on a qu’une vie et qu’on s’accroche parfois à des choses futiles.
– du jour au lendemain, la vie peut basculer. Et donc avoir conscience des bonheurs quotidiens que l’on vit. Car le bonheur ça se cultive.

En toute sincérité, j’aurai préféré apprendre ces choses de manière moins douloureuse. Mais je vis cette quasi-résurrection comme un fait d’arme : d’une part je suis heureux et fier de m’en être sorti et d’autre part je kiffe la vie comme jamais.

Au-delà de ma personne, je fais profiter de mon expérience à toute ma famille et, depuis quelques années, au plus grand nombre avec la création de Siho.    


Comment et pourquoi as-tu transformé cette expérience personnelle pour aider des personnes en situation de maladie chronique voire même d’errance médicale ?


En effet, c’est quand j’ai réalisé que cette transformation était rapide et durable que j’ai décidé de créer Siho : afin de faire connaître au plus grand nombre certains compléments méconnus qui marchent vraiment.

En cinq ans, j’ai réalisé qu’un nombre important de personnes ne trouvaient pas de solution à leurs problèmes. Que ce soit des maladies chroniques ou des situations moins douloureuses mais clairement impactantes comme un intestin irritable, des difficultés à se concentrer, un manque d’énergie, des allergies intraitables… et j’en passe.

Je ne pouvais pas garder ces connaissances pour moi. Trop de gens souffrent et ne pas partager mes connaissances aurait été égoïste.

Ce que Siho propose n’est pas une panacée, cela fait partie d’un tout. Mais clairement, un complément alimentaire de haute qualité, qui agit de manière profonde comme le font les champignons et le shilajit, peuvent être une des pierres angulaires d’une remise en forme. Le corps peut avoir besoin d’un sérieux coup de pouce afin de se remettre en ordre de marche et c’est ce que nous proposons.    


Est-ce qu’il y a des cas concrets de malades que ces compléments alimentaires (Shilajit, Chaga, Crinière de lion…) pourraient aider au quotidien ? Est-ce que cela pourrait être intéressant dans le cadre de la maladie de Lyme ?


Je me garderai bien de parler de maladies ou problèmes thérapeutiques précis, la législation française étant particulièrement contraignante à ce sujet. On ne peut donc faire aucune allégation sans prendre le risque de voir sa société fermer.

Ceci étant dit, voilà un tableau général.

Le chaga et le reishi sont régulièrement étudiés pour leurs propriétés immunomodulatrices. Pour faire simple, ils pourraient aider le système immunitaire (inné et acquis) à réagir de manière efficace sans qu’il s’emballe. Ainsi, ils pourraient apporter leur aide en cas d’orage cytokinique.    

La crinière de lion (également connue sous le nom d’Hericium) est couramment utilisée pour son action sur le cerveau et les intestins. En effet, elle contient des facteurs de croissance qui vont aider à améliorer les connexions neuronales ainsi qu’à réparer la membrane intestinale. Nous avons eu de nombreux retours positifs de personnes souffrant de brouillard mental, de saute d’humeur ainsi que de lourdes pathologies intestinales.

Le shilajit, cette résine venue du froid, est utilisée à de nombreux niveaux. Un de ses composés actifs agit sur le processus de création d’énergie, l’ATP. En cela, il permet d’avoir une énergie plus stable. Certaines études ont étudié le potentiel du shilajit sur le Syndrome de Fatigue Chronique et d’autres sur la récupération des sportifs. Sur notre site, il y a des dizaines d’avis qui mentionnent la vitalité retrouvée des utilisateurs et utilisatrices. Le shilajit est également chargé en acide fulvique. Cet acide fulvique va permettre de mieux assimiler les minéraux et chélater, de manière douce, les métaux lourds.

Je pourrais encore écrire beaucoup à son sujet mais tentons de rester succinct…

Pour ce qui est des cas de clients, j’ai reçu des témoignages très positifs notamment sur :

  • Le Syndrome de Fatigue Chronique
  • L’arthrose
  • Les allergies (asthme, rhume des foins)
  • les Maladies de Crohn et rectocolite hémorragique
  • l’amélioration des Capacités cognitives

Comment as-tu entendu parler de ces actifs et à quel niveau sont-ils efficaces ?


J’ai d’abord entendu parler du shilajit en lisant une newsletter d’un américain qui parlait de détox de la glande pinéale. J’ai alors effectué des recherches sur ce produit qui est alors encore interdit en Europe et après avoir compris tout son potentiel, je me suis dit qu’il fallait que je teste. Il a été d’une aide extrêmement précieuse pour améliorer mes niveaux d’énergie. Le colostrum, recommandé par une thérapeute indienne, a soigné mes troubles intestinaux. Le reishi a permet à mon système immunitaire de se rééquilibrer (bye bye le rhume des foins !) et la crinière de lion m’a aidé à sortir du brouillard mental, même si le shilajit et le reishi y ont également contribué.

Avec ces quelques produits, les dizaines de problèmes que j’avais ont été réduits à peau de chagrin en moins d’un an. Créer Siho devenait une nécessité, un appel du cœur.


Il y a quelques années tu as lancé ta marque de compléments alimentaires, pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ton éthique de travail, tes objectifs, la façon dont tu sources tes compléments ?


Ayant en parallèle une activité de sourcing d’épices et de thés, je suis habitué à travailler en direct avec les producteurs. Avec Siho, je ne pouvais pas faire différemment ! Ainsi, Siho se fournit directement auprès des producteurs, ce qui garantit :

  • Une traçabilité parfaite
  • Une connaissance approfondie des produits, autant sur le plan des composés actifs que de leur fabrication. Et dans un monde où il faut redoubler de vigilance, ça me paraissait une nécessité absolue.

L’objectif de Siho est simple : permettre de vivre une vie pleine de vitalité. Certains diraient « à son plein potentiel ».

Pour toucher le monde, il faut se faire connaître mais de manière juste. Depuis trois ans, nous nous sommes construits sur le bouche-à-oreille et ça marche. Malheureusement, ce n’est pas ainsi qu’on fera passer notre message au plus grand nombre. Nous commençons donc à communiquer sur les réseaux sociaux tout en faisant attention de ne pas tomber dans un marketing éloignant les gens de leurs besoins réels.

Ce qui amène à l’éthique de travail : Siho est une entreprise familiale de moins de cinq personnes, où la qualité des relations importe plus que le rendement. Tout comme nos relations entre nous sont importantes, la relation avec nos clients est primordiale. Chacun de nos clients reçoit mon numéro de portable auquel ils peuvent me joindre directement. Un contact direct avec la personne dans un monde où le digital a tendance à nous éloigner, ça n’a pas de prix.     


Quel(s) conseil(s)/astuces pourrais-tu donner aux malades ?


  • Ne rien lâcher, jamais, jamais, jamais. Et pour ne rien lâcher, il faut être persuadé au plus profond de soi que la situation s’améliorera.
  • Être entouré de personnes bienveillantes, ce qui permet de tenir dans les moments de rechute.
  • Connaître le fonctionnement, même basique, du corps. Comment il crée de l’énergie, pourquoi et comment dort-on, les bases du système immunitaire… Il existe des centaines de très bons livres sur ces sujets.

Un mot pour la fin ?


MERCI Grégoire pour tout ce que tu fais. A travers tes articles, tu aides les gens à prendre leur santé en main de la manière la plus belle qui soit : l’altruisme.


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